Au fil de l’évolution, hirondelles et martinets ont développé plusieurs adaptations convergentes pour s’approprier le milieu aérien, dont ils sont devenus des spécialistes. De plus, tous deux ont délaissé leurs sites de nidification naturels pour ne dépendre désormais plus que des bâtiments de nos villes et villages: toits et sous-toitures offrent des sites en principe sûrs à leurs colonies. Toutefois, malgré l’extension de nos agglomérations, leurs effectifs marquent une forte diminution ces dernières décennies: recenser les colonies devient une nécessité, d’une part pour contrer les disparitions, d’autre part pour prendre des mesures visant à renforcer leurs populations.